Gaz, bio-gaz, biodiesel, électrique, … demain l’hydrogène… Tant d’énergies mentionnées dans la presse et proposées par les constructeurs et les fournisseurs d’énergies. Et pourtant, au moment de faire un choix, pensez-vous pouvoir facilement prendre une décision ? Savez-vous sur quelle énergie alternative investir ? Comment allez-vous sécuriser votre livraison au dernier kilomètre ? Quels sont vos leviers pour limiter votre impact sur la pollution de l’air, les gaz à effet de serre et les particules fines, tout en maintenant une souplesse d’exploitation ?
L’énergie alternative : définition
Selon le dictionnaire Larousse, « une énergie alternative est un type de production énergétique non polluante et qui préserve les ressources naturelles ».
Plus généralement, le terme énergie alternative est employé en opposition aux véhicules les plus polluants utilisant du Diesel conventionnel fossile : le B7*, nous éloignant un peu de sa réelle définition.
Les forces et faiblesses des énergies alternatives
Appréciées généralement pour leur faculté à limiter les émissions de polluants atmosphériques ou de dioxyde de carbone, les énergies alternatives sont de plus en plus prises en compte dans les développements des constructeurs. Certaines énergies plus répandues (GNV*, GNC*, biogaz,*…) que d’autres (électrique, hydrogène …) font l’objet d’investissement auprès des acteurs de la livraison. Mais il reste une belle marge de progression tant la connaissance de l’ensemble des énergies renouvelables n’est pas complètement aboutie.
Pas toujours perçues comme étant aussi efficientes que les énergies fossiles, avec un coût à court terme apparaissant comme plus élevé, les exploitants de tous secteurs restent mitigés sur l’équilibre possible entre transition écologique et optimisation du transport de marchandises. Pourtant le progrès est bien présent et la politique des ZFE mise en place dans les métropoles françaises contraint les acteurs de la livraison à repenser leur stratégie.
Comment sélectionner l’énergie alternative la plus efficace pour votre livraison ?
Simplement grâce à la compréhension du besoin dans son ensemble et de la lecture du cahier des charges. Les experts techniques sont en mesure de vous accompagner dans la sélection du modèle de véhicule industriel et de l’énergie adaptée, une fois votre mission et les conditions d’utilisation du matériel exprimées.
En croisant les données, les équipes techniques et commerciales du Groupe Berto sont capables de fournir un véhicule industriel plus « vert ». Le principe est le suivant :
- Identifier la zone géographique d’intervention et évaluer la présence ou non de zones à faibles émissions pour la circulation des véhicules. Si le périmètre desservi comprend une ZFE, nous pouvons grâce à une veille régulière, évaluer les vignettes Crit’Air qui seront autorisées à la circulation selon un calendrier défini localement. Et par conséquent, nous pourrons présenter les énergies alternatives possibles.
- Comprendre l’usage et la mission à performer. Pour effectuer des livraisons dans de bonnes conditions, les exploitants définissent des tournées, et identifient des points de chargement et déchargement. Une bonne connaissance du nombre de kilomètres moyens entre chaque ravitaillement est un indicateur pour choisir un véhicule parmi le panel existant.
La question de nuitée à bord est un facteur également étudié. En effet, selon l’usage, il faudra prévoir une couchette en cabine, ce qui pourra avoir un effet sur le choix du moteur et de sa puissance.
- Connaître le cahier des charges (silhouette, longueur utile souhaitée, espace cabine, etc …) du matériel pour proposer une sélection de véhicules industriels pour une location de longue durée.
- Evaluer les différents réseaux de distribution des énergies est un point crucial dans la recommandation émise. Cartographier les points de ravitaillement pour évaluer les distances à parcourir pour recharger le véhicule (camion électrique, camion gnv, camion b100, etc.) permet d’effectuer un classement des propositions possibles.
L’ensemble de ces critères permet de faire un croisement et ainsi de proposer une liste restreinte de véhicules adaptés au besoin. Mais des compromis sont souvent nécessaires. En réalité, chaque énergie alternative a son lot de contraintes (ravitaillement, maintenance, …) pouvant affecter l’exploitation (disponibilité, coût).
Quel est aujourd’hui le panel de véhicules industriels alternatifs ?
Aujourd’hui la comparaison se fait en référence au diesel courant « B7 ». Le gaz et le B100 sont les énergies qui offrent la plus grande correspondance en étant disponibles sur plusieurs configurations et motorisations.
Mais qu’en est- il de l’autonomie de ces véhicules à énergies alternatives ?
Si nous devions indiquer un ordre d’idée : les poids lourds alimentés en B100* ou HVO* ont à peu près la même autonomie que le B7. Concernant le gaz, GNV et bio GNV l’autonomie peut être réduite par rapport au Diesel, mais suffisante pour la mission à performer. Et l’électrique, qui était initialement destiné aux missions urbaines, voit son périmètre d’application grandir grâce au développement des performances de cette technologie réalisé.
L’ère du « green » est en marche et les années à venir vont offrir de plus en plus de choix pour assurer l’efficacité des livraisons sans impacter négativement l’environnement et permettre ainsi d’améliorer la qualité de l’air.
*GNV (Gaz Naturel Véhicule) : le gaz naturel pour véhicule (composé de méthane à 97%) peut se retrouver sous deux formes Gaz Naturel Comprimé (GNC) et Gaz Naturel Liquéfié (GNL).
*GNC : gaz naturel, stocké à température ambiante sous forme comprimée à plus de 200 bars.
*Biogaz ou BioGNV : Le BioGNV est la version renouvelable du GNV. Issu du biométhane qui est un biogaz épuré à partir de la fermentation des déchets organiques d’origine agricole, industrielle ou ménagère.
*B100 : le biodiesel est un carburant issu à 100% d’huile végétale
*B7 : fait référence à un carburant diesel composé à 7% de biocarburant
*ED95 : carburant composé de 95% d’éthanol et de 5% d’additifs chimiques non pétroliers
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